Supprimer l’aide sociale aux requérants d’asile c’est une punition collective selon Simonetta Sommaruga

Supprimer l’aide sociale aux requérants d’asile c’est une punition collective selon Simonetta Sommaruga

Madame la Conseillère fédérale Simonetta Sommaruga dit juste: enlever l’aide sociale aux requérants d’asile serait une punition collective à leur encontre. Comme si ces personnes n’avaient pas déjà assez enduré par le passé. La décision du Parlement est honteuse venant d’un des pays les plus prospère au monde. Devenons nous à ce point inhumains? Le Suisse n’est-il généreux qu’envers ceux qui souffrent à l’étranger? A l’intérieur de nos frontières on veut du propre et du net…

Je vous invite à lire l’interview de Simonetta Sommaruga dans le MATIN DIMANCHE d’aujourd’hui 24 juin 2012. Une position que je soutiens et qui est à méditer, pour tous ceux qui passeraient leur dimanche au bord du lac, en famille, au bord d’une piscine pendant que d’autres attendent depuis 2 ans leur deuxième audition sur les motifs d’asile dans un foyer. Car si la Confédération et les cantons dépensent trop dans le domaine de l’asile, c’est aussi parce que l’ODM traîne la patte et rechigne à accorder rapidement l’admission provisoire ou l’asile alors qu’aucune mesure d’instruction supplémentaire n’est nécessaire ou même envisagée.

Pour ceux qui l’auraient oublié, Simonetta Sommaruga rappelle que « lorsque l’on débat sur l’asile, il ne faut jamais oublier que l’on parle d’être humains ».

C’est même grave de devoir le rappeler.

Interview du Matin:

Le Conseil national a décidé il y a dix jours de supprimer l’aide sociale aux requérants. Vous qui êtes une ministre socialiste, qu’est-ce que ça vous fait d’imaginer que les livres d’histoire pourraient retenir que c’est vous qui avez dû appliquer cette mesure?
Cette décision va à l’encontre de notre tradition humanitaire. C’est une punition collective. C’est inacceptable. Je crois que comme conseillère fédérale, on ne doit pas critiquer le Parlement, et je ne le fais en principe pas. Mais ça, je le dis très clairement. Maintenant, la lutte continue. Ceux qui me connaissent savent que je ne baisse pas facilement les bras…(suite, cliquer sur le lien)

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