En Europe les pays européens et l’UE dépensent des milliards pour freiner la migration en provenance d’Afrique. Mais un contrôle démocratique de ces dépenses semble impossible vu le manque de transparence sur les projets et programmes soutenus. L’exemple du Nigeria « partenaire migratoire » de l’UE est inquiétant. Et c’est un « cartel migratoire » qui bénéficie des fonds sur place!
Maite Vermeulen est une journaliste hollandaise, cofondatrice du site d’information The Correspondent et spécialisée dans les questions migratoires. Avec deux autres journalistes, l’italien Giacomo Zandonini (Italie) et le nigérian Ajibola Amzat, elle a tenté de comprendre les raisons derrières la flambée des dépenses européennes sensées freiner la migration en provenance du continent africain.
Depuis le Nigéria, Maite Vermeulen s’est intéressée aux causes de la migration nigériane vers l’Europe et sur les milliards d’euros déversés dans les programmes humanitaires et sécuritaires dans ce pays. Selon elle, la politique sécuritaire européenne n’empêchera pas les personnes motivées de tenter leur chance pour rejoindre l’Europe.
Elle constate que les fonds destinés à freiner la migration sont toujours attribués aux mêmes grandes organisations gouvernementales ou non-gouvernementales. Les financements européens échappent aussi aux évaluations d’impact permettant de mesurer les effets des aides sur le terrain.
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