Selon Fabrice Leggeri, Directeur de Frontex, une intervention militaire sur les côtes libyennes pourrait modifier les routes migratoires vers l’Est.
« Il y a des flux qui arrivent de Turquie dans les îles grecques. Depuis le début 2015, et avant le week-end dernier, il y avait légèrement plus d’arrivées en provenance de Turquie : 40.000 franchissement irréguliers dans les îles grecques, contre 37.000 en Italie. Le nombre de réfugiés syriens diminue de manière constante en Italie. Les familles syriennes préfèrent éviter la Libye car les conditions de sécurité s’y sont nettement dégradées. Les passeurs sont beaucoup plus violents en Libye. »