Alexandra Richard, RTS – 17 octobre 2019.
Le Conseil fédéral reconnaît qu’il faut améliorer les conditions d’accueil. Selon le gouvernement, il est important pour ces femmes de se sentir en sécurité dans les centres fédéraux, d’autant plus qu’elles sont souvent exposées à des violences sexuelles dans leurs pays d’origine et pendant leur fuite.
Lien de confiance
Le Conseil fédéral constate également qu’il faudrait mieux détecter les violences, même si un plan santé, en place depuis 2018, a déjà permis de les identifier plus facilement. La présence accrue de femmes dans le personnel de sécurité des centres pour créer un lien de confiance est une piste envisagée.
Pour l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés (OSAR), ce rapport est un premier pas important. Mais selon sa porte-parole, Eliane Engeler, il ne va pas assez loin:
« Le Conseil fédéral propose de chercher des solutions pragmatiques, mais seulement pour des femmes qui ont le droit de rester en Suisse. Pour nous, ça ne suffit pas. Toutes les femmes et filles qui ont subi des violences doivent avoir un soutien adéquat. C’est une lacune qu’il faut combler au plus vite. »
Voir aussi le communiqué de presse de l’OSAR:
Voir le communiqué de presse du Bureau du HCR pour la Suisse et le Liechtenstein